Nyanza : Les membres des Amataba des jeunes ont apprécié des progrès réalisés dans la promotion de l’unité et de la résilience
Amataba sont des groupes de l’unité et de la résilience, composés par des personnes ayant participé au génocide perpètre contre les Tutsis et de rescapés du Génocide perpétré contre les Tutsis.
L'Association Modeste et Innocent 'AMI' les a réunis, pour les aider à reconstruire une relation harmonieuse, et après avoir compris que Icyo bapfana kiruta icyo bapfa.
Cette initiative n’a pas négligé les jeunes générations. En effet, les enfants de ces familles ont été regroupés dans des groupes appelés Amataba des jeunes. Ces groupes sont composés d’enfants ayant reçu, de la part de leurs parents, d’une vérité non déformée sur l’histoire du génocide perpétré contre les Tutsis, dans le cadre de discussions intergénérationnelles appelées Débats intergénérationnels .
Après avoir été formés à des valeurs positives et à la résilience transmise également à leurs parents, ces enfants se sont engagés dans des différentes activités visant à promouvoir l’amitié et le développement.
Ils participent à des actions communautaires, comme offrent des animaux domestiques, contribuent aux mutuelles de santé et pratiquaient l’épargne et au crédit solidaire.
Le vice-président du Groupe des Amataba des jeunes dans le secteur de Kibirizi, NSHIMIYIMANA Pascal, affirme que ces actions de solidarité les aident aussi à guérir de leurs blessures du cœur et psychologiques.
Il explique
Quand nous aidons les autres, cela nous renforce aussi dans l’entraide entre nous, et cela nous pousse vers l’autonomie. Par exemple, nous avons commencé à nous offrir deux poules par tout le membre, et nous prévoyons aussi de nous donner des chèvres
Actuellement, dans les secteurs de Kibirizi et Muyira, les groupes Amataba des adultes et Amataba des jeunes comptent plus de 160 membres, et ils commencent à se multiplier au niveau des cellules. Il y a aussi d’autres groupes d’accompagnement psychosocial, qui aident les personnes confrontées à des traumatismes, notamment ceux qui liés au génocide perpétré contre les Tutsi.